Serialement Votre débat Vidocq

En guise de balade historique, pénétrez le monde fantastique du cinéma et de l'histoire des séries télévisées.

Si vous ne savez pas quoi faire ce samedi 20 novembre 2010, Serialement Votre vous invite au 7ème Salon des séries TV et du Cinéma.

Un débat sur Vidocq aura lieu en présence de Marcel Bluwal réalisateur des séries produites dans les années soixante avec Bernard Noël puis Claude Brasseur dans le rôle titre. Le nouvel interprète du rôle, Bruno Madinier sera également présent (sous réserve) accompagné du scénariste Hervé Korian, ainsi que Hossein Tengour, spécialiste universitaire de Vidocq.
De 14H30 à 16H.

RDV à la Maison des Mines, 270 rue St Jacques Paris 6ème. Visualiser l'ensemble du programme sur serialement-votre.fr.

Vidocq en liberté


Un film de Guillaume Levis.

Après "Verlaine et Mathilde" en 2008 et "Le voyage sans retour de Victor Jacquemont" en 2009, voici "Vidocq en liberté", joué pour les journées du patrimoine 2010 dans le cadre du festival "Du rififi aux Batignolles".

Une occasion unique de redécouvrir un texte original et méconnu dont l'actualité du propos demeure troublante. Un propos sérieux, allégé par des éléments de mise en scène décalés, le tout en costume d'époque et animé par 12 comédiens.

"D'après les écrits de François Vidocq, j'ai écrit en collaboration avec Jean Grimaud, ce spectacle mettant en scène le célèbre prisonnier affranchi face à son éditeur. Vous découvrirez ainsi cet homme célèbre, à l'automne de sa vie, préoccupé par la condition des prisonniers mais aussi un farouche défenseur de l'abolition de la peine de mort. Un Vidocq méconnu et authentique."
Rodolphe Trouilleux

Paris, 1835. Vidocq rend visite à son éditeur en vue de la publication de son fameux texte "Considérations sommaires sur les prisons et la peine de mort". Devant l'éditeur médusé et son entourage, le célèbre bagnard repenti, devenu chef de la Sûreté, défend énergiquement son analyse humaniste de la situation pénitentiaire.

Je m'appelle Eugène François Vidocq, né à Arras, rue du Miroir de Venise, le 24 juillet 1775. D'après mon passeport, je mesure un mètre soixante-douze. Mon menton est rond, mon visage ovale et j'ai une petite cicatrice à la lèvre supérieure. Mon teint est... ordinaire.

Monsieur Vidocq, dans votre fameux livre, Les voleurs, vous décrivez des comportements fâcheux qui n'invitent pas à la tolérance. Que penser de cette foule hirsute de chevaliers grimpants, carreurs, détourneurs et de ces filous que vous vous complaisez à nous décrire ? Par exemple, si je m'arrête à la race de l'empousteur...


L'individu, quoique soupçonné, doit être cependant considéré comme innocent jusqu'à la preuve du contraire."
Eugène François Vidocq



Dans le cadre des Journées du Patrimoine 2010
L’Atelier d’Histoire Locale, Le Festival du Rififi aux Batignolles
et la Compagnie Clarance présentent


« VIDOCQ EN LIBERTE »
écrit par Rodolphe Trouilleux et Jean Grimaud

Spectacle théâtral - durée 30 minutes

« Paris, 1835. Vidocq rend visite à son éditeur en vue de la publication de son fameux texte "Considérations sommaires sur les prisons et la peine de mort". Devant l’éditeur médusé et son entourage, le célèbre bagnard repenti, devenu chef de la Sûreté, défend énergiquement son analyse humaniste de la situation pénitentiaire. Une occasion unique de redécouvrir un texte original et méconnu dont l’actualité du propos demeure troublante. »


Samedi 18 et Dimanche 19 Septembre 2010
à 14h, 15h, 16h, 17h et 18h

à L’Avant Rue-Friches Théâtre Urbain
134 rue de Tocqueville 75017 Paris (Porte d’Asnières, bus 53, Métro Wagram)

Entrée : 4€ - Gratuit pour les moins de 12 ans
Réservations par téléphone : 06 01 63 48 21
ou par email : productionvidocq@gmail.com


Une exposition sur « LES BAGNES AU TEMPS DE VIDOCQ» y sera également présentée les
Samedi 18 et Dimanche 19 Septembre 2010
de 14h à 19h (entrée gratuite)


www.durififi.com – www.compagnie-clarance.fr - www.friches.fr


Ils ont parlé des réalisations de l'atelier

Les médias suivent les réalisations de l'Atelier d'histoire locale, en voici quelques traces :

Jacquemont (2009)

Ils ont annoncé Jacquemont :
Points Communs
Paperblog

Ils ont proposé le programme des Journées du Patrimoine et mentionné Jacquemont :
Paris Etudiant
Le Figaro
Tout Paris
Via France
Culture.fr

Les membres bienfaiteurs

L'Atelier d'histoire local ne serait rien sans leur soutien :

Le Festival du Rififi aux Batignolles
La Mairie de Paris
La Mairie du 17e arrondissement
La Mairie du 18e arrondissement
La Fondation La Poste
La SNCF

Nous leur adressons nos plus sincères remerciements.

L'Atelier d'Histoire Locale

«Un projet né de la rencontre d’amoureux de leur quartier, de passionnés d’art et de culture, de fondus de convivialité, partants pour mener l’aventure ensemble»

Son concept


L'Atelier d'histoire locale produit des manifestations culturelles (spectacles, conférences, etc.) en collaboration avec l'association Du Rififi aux Batignolles et la Compagnie Clarance.

Créé en 2007, il entame sa 4ème année.

Animé par des professionnels du théâtre (Anne Nathan et Jean Grimaud) et des historiens (Lucien Maillard et Rodolphe Trouilleux), il propose à ses membres de découvrir l’histoire locale des Batignolles et de participer à la réalisation d’un spectacle.

L’esprit de troupe y règne telle une ruche.

Professionnels et amateurs se mélangent. Des passions naissent. Chacun contribue à l’émulation du projet en apportant son talent et sa générosité.

• Une connaissance approfondie du passé des Batignolles
• Une recherche historique sur un personnage phare à partir de ses écrits et de ceux qui ont contribué à le faire connaître.
• Une écriture collaborative de spectacles vivants
• Un travail de mise en scène, à raison de deux rendez vous mensuels ouverts à une vingtaine de comédiens, professionnels et amateurs de tout âge, profession et horizon
• Un atelier de costumes
• Une recherche scénographique
• La réalisation d’une exposition

Son ambition


Faire coopérer artistes, riverains, associations, commerçants, entreprises, pouvoirs publics autour d’événements festifs et culturels :
• Parce que les projets artistiques et culturels fédèrent ;
• Parce qu’ils contribuent à mettre en valeur et faire connaître l’identité des quartiers à travers leur patrimoine culturel, architectural ;
• Parce que les Batignolles maintiennent une tradition de création artistique et culturelle depuis plus d’un siècle (impressionnistes, villa des Arts, etc.) ;
• Parce que l’organisation d’évènements festifs contribue à la vitalité économique et à l'animation des quartiers.

Ses réalisations


Dans le cadre des Journées du Patrimoine du Festival du Rififi aux Batignolles, avec le soutien de la Mairie de Paris, de la Mairie du 17ème de la fondation La Poste, de la SNCF, etc.

2009

"Le voyage sans retour de Victor Jacquemont»
Spectacle de rue et Exposition. Par Rodolphe Trouilleux, historien, et Jean Grimaud, metteur en Scène, Cie Clarance.
Voir les images du spectacle

«Les Dumas en 3 D»
Spectacle itinérant ; conférence. Par Lucien Maillard, historien et Anne Nathan, metteur en scène, Compagnie Anïouta

La Dame aux Camélias.
Spectacle itinérant. Par Lucien Maillard, historien et Anne Nathan, metteur en scène, Compagnie Anïouta

2008

«Verlaine et Mathilde»
Spectacle nocturne de rue. Par Rodolphe Trouilleux, historien, et Jean Grimaud, metteur en Scène, Cie Clarance.
Voir les images du spectacle

«La fleur des Anars»
Spectacle itinérant. De Lucien Maillard, historien et Anne Nathan, metteur en scène, Compagnie Anïouta

Le Festival du Rififi aux Batignolles

Du Rififi aux Batignolles, c'est :

• participer à l'animation des quartiers Batignolles, Epinettes et alentours
• partager entre voisins, se nourrir de la différence et s’enrichir de cet échange
• réunir artistes, riverains, associations, commerçants, entreprises, pouvoirs publics dans un intérêt commun
• soutenir de nombreux projets, perpétuer la tradition culturelle et artistique de nos quartiers et redécouvrir leur histoire
• faire la fête un investir ensemble
• faire découvrir de jeunes compagnies, faire connaître des inconnus prometteurs.
• sortir la culture des lieux conventionnels et la rendre accessible à tous

Les thèmes du Rififi


Spectacle vivant
Parader sur des fanfares, déambuler aux côtés de géants, interpeller clowns et conteurs, s’improviser jongleur, s’émerveiller des danses du feu, chanter, jouer…

Théâtre, contes
Des spectacles en salle et en rue pour petits et grands. Une programmation tous terrains. Et la création toujours au rendez-vous.

Le livre à la fête !
Bouquinistes d’un jour, les habitants investissent leur rue en vide grenier "littéraire".

Musique
Jazz, fanfares, blues, rock, hip-hop, groove, variété française… dans les rues, les bars, les squares, les églises.

Arts plastiques
Peintres, photographes, sculpteurs et plasticiens présentent leurs travaux sur les murs, dans la rue, les kiosques, les parcs, les galeries, les ateliers.

Images
Secouer l’image autant qu’elle nous secoue. Tous types de films courts (clips, animation, fiction, etc.), tous genres confondus, rassemblés sans œillères, au feeling et à la passion. Exigence, indépendance, festivités et innovation.

Patrimoine
L’histoire, les hommes, les édifices des Batignolles et des Epinettes de façon ludique et décalée. Spectacles itinérants,jeux urbains, vidéos, mais aussi conférences et expos. Les impressionnistes, Dumas, Verlaine, l’histoire du rail et de l’architecture revisités !

Contact


Festival du Rififi aux Batignolles
8 rue Lemercier - 75017 Paris
Agnès Pannier 06 86 33 98 83
asso.rififi@orange.fr
http://www.durififiauxbatignolles.com/

La Compagnie Clarance

Depuis 1994, la Compagnie Clarance est un espace de créativité qui initie, développe et met en ouvre des projets artistiques novateurs et professionnels.

Après avoir travaillé sur des textes d’auteur issus d’un répertoire classique, la Compagnie Clarance diversifie son approche en s’engageant vers de nouveaux modes d’expression du spectacle vivant. Dans cette optique, elle développe ses projets autour de 3 axes :

• Exigence, en soutenant des projets ambitieux portés par des professionnels ;
• Proximité, en s’impliquant au niveau local, en animant l’esprit d’un lieu ou d’un quartier, en les restituant à ses habitants, en leur rappelant l’histoire et la culture de leurs murs et de leur patrimoine ;
• Ouverture, en partant d'une inspiration aux racines locales tout en visant une portée universelle.

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Les réalisations de la Compagnie Clarance :


Les Balades théâtrales
Coordination, production, écriture et mise en scène
• Le voyage sans retour de Victor Jacquemont, Journées du Patrimoine 2009, Festival du Rififi aux Batignolles
• Françoise Sagan ou la liberté retrouvée de L. Maillard, 2009, Mairie du 17°
• Thales, convention annuelle, Musée d’Orsay, 2009
• Verlaine et Mathilde, spectacle nocturne, Journées du Patrimoine 2008, Festival du Rififi aux Batignolles
• Visite d’Asnières sur Seine, Journées du Patrimoine 2006 et 2005, Mairie d’Asnières
• Les 125 ans de la Société Hutchinson, Musée d’Orsay, 2004
• 20 comédiens revivent l’histoire, la culture des Batignolles, Journées du Patrimoine 2005 du Festival du Rififi aux Batignolles
• Visite du forum des Associations de la Mairie de Paris, Salle omnisport de Bercy – Mairie de Paris, 2005
• 125° anniversaire de la construction de l’Ecole Saint-Michel, Une journaliste rencontre l’architecte de l’école, Ecole Saint-Michel Paris 17, 2004

Théâtre
• Petite Rencontre de JP Chartier, mise en scène de S. Gubri et J. Grimaud. (2009-2010)
• La Bête Humaine, Monsieur Zola … de M. Wyn, mise en scène de Rémi Chenylle. 2005
• Abel et Bela de Robert Pinget, mise en scène de Rémi Chenylle. 2003
• Le journal de Marie Bashkirtseff, mise en scène de Rémi Chenylle . 2001
• L’Intruse de Maurice Maeterlinck, mise en scène de Sylvain Ledda Vengerder. 2001
• Andromaque de Jean Racine, mise en scène deMaurice Boyer. 2000
• Les Marrons du Feu d’Alfred de Musset, mise en scène de Rémi Chenylle. 2000
• Le Lit de Jean Grimaud, mise en scène de Sylvain Gillet. 1999

Autres
• En attendant la loco, Direction artistique - Arts et Urbanités, 2007, Mairie du 17°
• La Mémoire Vive des Batignolles, documentaire 52’, G.Levis, 2004.
• Festival Du Rififi Aux Batignolles : sélection et organisation des spectacles vivants (2005) et des manifestations aux Journées européennes du Patrimoine (2003-2008).

Contact


Compagnie Clarance
18 rue Jacquemont 75017 Paris
Jean Grimaud 06 64 63 55 83
compagnieclarance@wanadoo.fr
http://www.compagnie-clarance.fr/

Le projet Vidocq

2010 en Préambule

Pour préambule et tout en restant dans le style, les journées du patrimoine 2010 ont proposé une pièce de 30 minutes construite à partir du texte « Considérations sommaires sur les prisons, les bagnes et la peine de mort» écrit par Vidocq lui-même. Il a permis de poser le personnage et de découvrir un texte dont le propos reste d’actualité aujourd’hui, le tout illustrer par la mise en scène de quelques larcins courants à l’époque.

« L’individu, quoique soupçonné, doit être cependant considéré comme innocent jusqu’à la preuve du contraire.» Vidocq

Une exposition sur les Bagnes aux temps de Vidocq accompagnera le spectacle.

Un projet co-réalisé


Par :
• la Compagnie Clarance
http://www.compagnie-clarance.fr/

• le Festival du Rififi aux Batignolles
http://www.durififiauxbatignolles.com/

Avec la participation de Rodolphe Trouilleux, Historien et Dramaturge.
http://parissecretetinsolite.unblog.fr/

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Télécharger ici le dossier de presse.

Les rendez-vous du Printemps 2010

Les ateliers du printemps 2010 auront lieu les mardis 25 mai, 15 juin et 29 juin, à l’annexe d’Interclub, 47 rue de Saussure Paris 17°. L'entrée de l'annexe se situe à gauche du centre d'animation, directement sur la rue.

Les séances seront destinées à la lecture du texte de Vidocq « Considérations sur les prisons ». Ils auront pour objectifs de préparer le spectacle sur Vidocq qui sera présenté dans le cadre des journées du Patrimoine en septembre 2010.

Le spectacle 2010 créé autour de ce texte de Vidocq sera une petite production proposée en guise d'introduction à un spectacle de plus grande envergure qui aura lieux en septembre 2011 et qui racontera plus en profondeur Vidocq et diablesses des Batignolles.

Joignez-vous à nous.

Les ateliers d'Histoire Locale sont libres d'accès et ouverts à tous, aux habitués de l'atelier et à toutes personnes souhaitant nous rejoindre. Ils sont principalement destinés aux comédiens et reposent sur un travail de lecture et de jeu à partir d'un texte. Mais ils permettent aussi d'en apprendre un peu plus sur le projet, sur Vidocq et sur les Batignolles.

N'hésitez pas à nous faire part de votre présence, nous serons ravis de vous accueillir. Ecrivez-nous à histoirelocale@gmail.com.

Agenda des Balades Historiques

La prochaine Balade Historique sera consacrée à la visite du Musée de la préfecture de Police. Rodolphe est en train de nous organiser tout cela, avec conférencier et tutti quanti. La date n'est pour le moment pas fixée. Nous vous tiendrons au courant.

Pour toutes informations, écrivez à histoirelocale@gmail.com.

Pour compléter, Jean et Rodolphe conseillent d'aller visiter l’exposition Crime et Châtiment en cours au musée d'Orsay.

Verlaine (2008)

Quelques visuels du spectacle :

Les vidéos


Verlaine et Mathilde - Spectacle de rue
envoyé par DESARZENS.

Autre vidéo en ligne

En photos

Rémy Grandroques (Photographe) - Album 1
Rémy Grandroques (Photographe) - Album 2
Rémy Grandroques (Photographe) - Album 3

Rodolphe Trouilleux Pictures - Presentation 1
Rodolphe Trouilleux Pictures - Presentation 2
Rodolphe Trouilleux Pictures - Presentation 3

Jacquemont (2009)


VICTOR JACQUEMONT "le voyage sans retour"
envoyé par compagnie-clarance.

François Vidocq (1775-1857)

Personnage de légende et figure historique


Vidocq est un personnage historique rendu célèbre par la publication, de son vivant, de ses fameux « mémoires », puis par les nombreuses adaptations cinématographiques et télévisuelles de sa biographie.

Fils de boulanger né le 24 juillet 1775 à Arras, François Vidocq, blond, de grande taille, quitte la boutique familiale à l’âge de 16 ans en volant la caisse. Il s’engage dans l’armée révolutionnaire. Il combat à Valmy et Jemappes, avant d’être renvoyé dès 1793. Il mène alors une vie de voleur et d’escroc. Elle lui vaut d’être condamné par le tribunal criminel de Douai à huit ans de travaux forcés pour « faux en écritures publiques et authentiques". Il entre au bagne de Brest dont il s’évade, puis au bagne de Toulon dont il part dans les mêmes conditions.

Avec ces aventures rocambolesques naît la légende de Vidocq.

En 1811, le préfet de Police le nomme à la tête de la Brigade de Sûreté, service de police formé d’anciens condamnés et dont le rôle était d’infiltrer le « milieu ». Vidocq réussit pleinement dans cette entreprise. Mais, ses ennemis ne lâchent pas prise et réussissent à le faire renvoyer de la Brigade de la Sûreté. Il y revient pourtant avant d’en démissionner pour fonder une manufacture de papier infalsifiable. Il reprend une dernière fois du service à la Brigade puis la quitte définitivement. Il créée alors, à Paris, le «Bureau de renseignements pour le commerce », première agence de détective.

François Vidocq meurt le 11 mai 1857, rue Popincourt, emporté par le choléra.

Les écrits sur et de François Vidocq


L’œuvre de François Vidocq
• Mémoires de Vidocq, chef de la police de Sûreté, jusqu’en 1827 (4 volumes, 1828-1829).
• Les Voleurs - essai (1836).
• Considérations sommaires sur les prisons, les bagnes et la peine de mort - essai, (1844).
• Les Vrais Mystères de Paris - roman, (1844).
• Les Chauffeurs du nord - roman, (1845).
• Mémoires, suivi de Les Voleurs – Édition Robert Laffont, coll. « Bouquins », Paris, 1998.

Les ouvrages sur François Vidocq
• Maurice B., «Vidocq, vie et aventures», (1858). Témoignage d’un proche de Vidocq.
• Perrin E., «Vidocq», Perrin, Paris, (1995).
• Parinaud M-H, «Vidocq roi des voleurs, roi des policiers», Historia n°637, janvier 2000
• Roy-Henry B., «Vidocq : du bagne à la préfecture», L’Archipel, Paris, 2001.
• Parinaud M-H., «Vidocq : Le Napoléon de la Police », Tallandier.
• Parinaud, M-H. «Vidocq», Éditions Grand Caractère, Paris, 2007.
• Charlot Cl., «La police selon Vidocq» in Dans «les secrets de la police», éditions l’Iconoclaste 2008.
• Connin B., «Mémoires de Vidocq», éditions Vernazobres- Grégo.

Extraits de l’œuvre écrite de François Vidocq


« Considérations sommaires sur les prisons, les bagnes et la peine de mort », 1844.

Une plainte est rendue contre une personne, ou bien l’organe de la société l’accuse ; il est possible pourtant que cet individu ne soit pas coupable; cependant, à moins que son innocence ne soit démontrée d’une manière qui ne permette pas le doute, il faut, que la justice, à la fois sévère et prévoyante, s’assure préalablement de sa personne.

Or, comme cet individu n’est pas en état de punition, comme il n’est encore que soupçonné, et qu’il peut très bien arriver qu’il se trouve innocent, il est sans doute permis de s’étonner qu’il y ait aussi peu de différence entre le régime des maisons de dépôt et celui des maisons d’exécution; l’individu, quoique soupçonné, doit être cependant considéré comme innocent jusqu’à la preuve du contraire.

Eh bien, l’on ne donne à cet homme, que l’on a arraché peut-être mal à propos à sa famille, à ses occupations, que de la paille pour coucher, un bouillon maigre, et une livre et demie de pain noir pour nourriture; on ne lui permet, et c’est là une des plus grandes rigueurs dont on puisse user, on ne lui permet, dis-je, de communiquer avec ses parents et ses amis qu’à travers les barreaux d’une double grille.

Si du moins l’instruction des affaires était moins longue, on pourrait jusqu’à un certain point concevoir les rigueurs que l’on déploie, mais il en est qui durent une année, et quelquefois même plus. (L’instruction de l’affaire dite des quarante voleurs, jugée il n’y a pas longtemps par la cour d’assises de la Seine, avait duré deux ans, et cependant des individus qui avaient subi cette longue captivité préventive furent acquittés. Un ancien négociant, détenu à Sainte-Pélagie sous la prévention de banqueroute frauduleuse, fut, après une captivité préventive de dix-huit mois, condamné seulement à six jours de prison.)

On comprend combien cette attente doit sembler dure à celui qui est innocent, sans que l’on vienne encore ajouter à ce qu’elle a de cruel en lui imposant des privations qu’il serait si facile de faire cesser en consacrant à l’amélioration du sort des détenus préventifs, le produit des diverses amendes imposées aux condamnés.

«Les voleurs, physiologie de leurs mœurs et de leur langage», 1857.
Surfine ou Sœur de Charité


Les voleurs donnent ce nom à des voleuses qui procèdent à peu près de cette manière : l'âge de la sœur de Charité est raisonnable, sa mise décente, même quelque peu monastique, elle fréquente les églises, assiste à toutes les messes, fait l'aumône, fait allumer des cierges, se confesse et communie au besoin ; après avoir quelque temps fréquenté une église et s'y être fait remarquer par sa piété et son exactitude, la sœur de Charité cause avec les employés de l'église et les prie de lui indiquer quelques nécessiteux dignes d'intérêt, car elle est, dit-elle, chargée de distribuer les aumônes d'une riche veuve ; l'un des employés, soit la loueuse de chaises ou tout autre, lui indique aussitôt quelques pauvres auxquels elle donne immédiatement deux ou trois francs, et elle se retire après avoir pris leur adresse et leur avoir promis des secours plus considérables.

Quelques jours après la sœur de Charité se rend chez un des pauvres qu'elle a assisté, et lui dit qu'elle est heureuse de pouvoir lui annoncer que madame la marquise ou madame la comtesse veut bien prendre sa position sa considération, et lui accorder quelques secours; mais, ajoute-t-elle, madame, qui ne veut point que ses bienfaits servent à satisfaire des passions mauvaises, ne donne jamais d'argent. Vous allez me dire ce qui vous manque, et vous l'obtiendrez en nature; elle examine alors les effets de son protégé, fouille partout, car elle veut acquérir la certitude qu'on ne simule pas des besoins que l'on n'éprouve point. Les pauvres honteux possèdent presque toujours, quelques débris de leur fortune passée et qui servent à leur rappeler des temps plus heureux; pendant qu'elle fouille dans les tiroirs, la sœur de Charité sait s'emparer adroitement de ces objets ; cela fait, elle fait sortir le pauvre diable pour le mener de suite chez la noble dame qui veut bien s'intéresser à lui, mais avant d'être arrivés à la destination indiquée elle a trouvé le moyen de s’en débarrasser.

Dans le courant de l'année 1814, deux romanichelles, la mère Caron et la Duchêne, dévalisèrent, en procédant ainsi, un grand nombre de malheureux; elles avaient, à la même époque, commis un vol très considérable au préjudice du brave curé de Saint-Gervais ; ces deux femmes, découvertes et arrêtées par moi, furent condamnées deux mois après la consommation de ce dernier vol.

Les Batignolles du temps de Vidocq

Vers 1830, au moment où Vidocq tentait d'arrêter les agissements d'une bande de voleuses, les "diablesses", la petite ville des Batignolles-Monceaux accédait à l'indépendance administrative. En effet, depuis toujours, ce territoire n'était qu'une annexe de Clichy-la-garenne. Depuis la fin du XVIIIe siècle, un hameau, situé près de notre "place de Clichy", s'était développé, autour du fameux "Père Lathuile".


En parcourant les rues des Batignolles, nous avons reconstitué, par l'imagination, la configuration des lieux en 1830 : une chapelle au milieu des champs, une mairie "provisoire", des spéculateurs avisés, des omnibus peu confortables, un air "plus pur que celui des autres communes", une brasserie, une pompe à eau, un marché couvert, de la boue dans les rues non pavées, des réverbères à huile et, plus loin, au milieu des Epinettes, le cabaret "de la petite Louve" où se réunissait la bande des Diablesses des Batignolles.


Le rendez-vous était Samedi 10 avril 2010 à 14h30 - Place Richard Baret - Paris 17ème. La balade, commentée par Rodolphe Trouilleux, a eu lieu sous un soleil radieux !

Avec tous les remerciements de l'historien.

Textes et Images

Vous trouverez ici de quoi vous en mettre un peu sous la dent en attendant les prochains ateliers ou spectacles. Télécharger les quelques textes et images collectés de-ci et de-là.


Les textes

Louis Mandrin, Inventeur du Racket et du Hold-up (Le Crapouillot)

Vidocq, Roi des Cocus et des Empereurs de la Police (Le Crapouillot)

Pierre-François Lacenaire, le Poète-Assassin (Le Crapouillot)

Vidocq Super-flic


Les images

Le portrait de Vidocq

Les Mémoires de Vidocq (Couverture de Livre)

Les funérailles de Mr Le Duc D'Orléans

Troupe

« Des professionnels du théâtre, des comédiens amateurs, des historiens et des riverains passionnés par la découverte de l’histoire des Batignolles et la réalisation de spectacles ensemble. »